dimanche 20 mars 2016

Hommages à papa




Vous parler de papa, c’est, comme le disait le capitaine Haddock, à la fois très simple et très compliqué. Chacun de vous l’a connu dans des circonstances différentes ; que ce soit par les engagements en paroisse, au travail, en famille, entre amis, … Il y a une constante dans toutes ces sphères où évoluait papa : son optimisme, sa bonne humeur, son envie d’aboutir quand un projet était jeté sur la table.
Papa aimait rappeler comme sa Vie a été dure : né prématurément, ayant dû faire tout son service militaire debout, du début à la fin, il a souffert toute sa Vie d’un complexe, il en a bavé ! Par après, il signalait quand-même qu’il est né un quart d’heure trop tôt, que son service militaire s’est réduit en tout et pour tout à 3 heures sur la base de Casteau, et que son complexe était un complexe de supériorité…
Papa aimait organiser, ranger, planifier. Il excellait dans ces compétences. Technicien dans l’âme, il aimait les vieilles machines, les moteurs électriques qu’il récupérait, réparait et installait dans son atelier juste pour le plaisir de les savoir en état de marche. Il n’a pas pris le train de l’électronique, encore moins celui de l’informatique, mais ne s’en sentait pas malheureux. Sa dernière voiture, il la trouvait impertinente quand elle lui disait quand changer de vitesse. Il ne se voyait pas comme « les vieux » qui touillent l’essence (comprenez : ceux qui chipotent avec leur changement de vitesse !) ; Son côté technicien nous a bercés durant toute notre enfance : partant en vacances, nous passions sous la ligne Ruyen – Gand (380 000 volts, entretoises tous les 50 m ; galloping alterné gauche/droite, …). Dans ses explications, il reprenait un vocabulaire correct et amusant, replaçant les tenons et les mortaises, les consoles, les gourmands, chaque poutre de la toiture avait un nom bien précis… Tant de mots qui s’en vont tout doucement de notre parler quotidien. Il avait aimé son boulot, depuis le canal Nimy-Blaton jusqu’à sa longue carrière à Fabricom. Il buvait du petit lait quand on a entrepris la restauration de la chapelle de l’ermitage dans le bois de Gentinnes, ou le grand coup de rafraichissement de l’église de St Géry.
Nous savons clairement de qui nous tenons notre émotivité… Papa disait qu’il aurait préféré lire la chronique boursière devant 200 personnes plutôt que de prendre la parole pour un discours à un mariage ou un enterrement. Quand nous nous retrouvions en famille ces derniers mois, il arrivait à dire, la gorge serrée « hé bien, c’est chouette que nous soyons tous là ». C’était le maximum qu’il pouvait livrer oralement le concernant. Ses écrits par contre livraient son cœur, ses sentiments.
Il nous laisse un trésor enfermé dans un coffre ; un trésor de bonté, de bonne humeur, de droiture, de confiance, de sérénité et surtout d’humilité. Ce coffre malheureusement ne peut s’ouvrir qu’avec un clef faite de tristesse.
Parmi les nombreuses qualités de papa, il y a sa fidélité en Amitié. Depuis les amis du Borinage , liés à l’enfance et à la jeunesse jusqu’aux amitiés qui ont pris racine ici dans le Brabant. Il n’est pas nécessaire de citer des noms, chacun se reconnaitra, ou reconnaitra quelqu’un.
A propos du Borinage, je ne peux passer sous silence ce mot que tout le monde attend : Wasmes ! Ce nom de commune a fini par désigner la maison familiale. L’esprit de Wasmes a percolé à travers tous ses habitants. Nous, les descendants, savons combien ce sens de l’accueil, de l’écoute, de l’importance donnée à l’autre a donné saveur et couleur à la Vie de famille. Si l’on parle ici d’esprit de famille ou de Tradition, c’est à la condition de bien comprendre ceci : « La Tradition ce n’est pas vénérer les cendres, c’est transmettre le flambeau !»  Pour avoir loupé de quelques heures mon dernier rendez-vous avec papa, je ne peux que vous redire un des piliers de mon bonheur, il tient en deux phrases :
Yves Duteil dit dans l’une de ses chansons « Il faut s’aimer sur la terre et se le dire quand on est vivant ».
Julos Beaucarne, lui, dit « Ne vous endormez jamais sans vous être réconciliés sur le coin de l’oreiller ».
(Pierre)

Cher papa,
J’ai envie de te dire merci.
Merci pour ce que tu es pour tes proches et pour tous ceux qui ont croisé ton chemin.
Merci pour l’homme que tu es.  Pour la place que tu as pris dans le cœur de tant de personnes.  Ta bonté naturelle, ta bonne humeur sont contagieuses et touchent ceux qui te rencontrent.  Je sais bien de qui Pierre tient cette faculté de semer la joie et l'amitié autour de lui !!!
Face à ta maladie tu nous as montré ton courage, ton intelligence du cœur et ta capacité d’assumer ton destin dans la sérénité. 
Vraiment, papa, je t’admire énormément.  Tu as une belle âme et les épreuves que la vie a semées sur ton chemin, tu les as affrontées dans la dignité et elles t'ont rendu encore meilleur, plus patient, plus doux, plus sensible, plus aimant. 
Merci de nous donner ce bonheur d'avoir un papa, un bon-papa exceptionnel, tu le resteras pour toujours dans nos cœurs comme  notre amour pour toi .  
(Madicte)

 
Ton alphabet, Papa


A         aimant, accueillant, altruiste, attentionné,
B          bon, bienveillant,
C          chaleureux, charmant,
D         distingué, dévoué, drôle,
E          enthousiaste, empathique,
F          fort,
G         gentil, généreux,
H         habile, humain,
I          indulgent,
J         jovial, joyeux,
K          kilovolts,
L          lucide,
M         méthodique, modeste,
N         nous
O         optimiste, ordonné,
P          poète, positif, philosophe, ponctuel, prévenant,
Q         quiétude,
R          rigoureux, réfléchi,
S         souriant, serviable, sensible, sociable, soigneux,
T         taquin, travailleur, tendre (ce mot qui va si bien avec le nom que tu nous as donné),
U         utile,
V         vigilant,
W        wonderful Papy,
X         xtrêmement attachant,
Y          y’a pas d’problème,
Z         zen.

Tu étais, Papa, une belle personne de A à Z…
(Geneviève)


Papa,

Une de tes maximes préférées était :’’tout s’arrange toujours ,tôt ou tard, bien ou mal‘’.
Du moment que tu savais par où tu allais passer, que tu savais à quoi t’en tenir, d’office tu acceptais la situation. On aurait pu penser que tu ne réagirais pas de même lorsque tu as dû affronter le dernier diagnostic de ce que tu appelais ta ‘’belle vie’’. Et bien non, pas une lueur de crainte ni l’ombre d’un doute, juste de l’émotion, de la reconnaissance et de l’amour… beaucoup d’amour envers nous tous. On avait déjà beaucoup de fierté à porter ton nom plein de tendresse, maintenant notre fierté ce sera  de dire ‘’Notre PAPA, il avait tout compris ‘’.
(Bernard)


Merci! - Dank u!


De tout coeur, merci pour vos marques de sympathie et de condoléances!

Van ganser harte dank u wel voor jullie blijken van medeleven!





vendredi 4 mars 2016

Triste nouvelle - Droevig nieuws

Le papa de Pierre s’est éteint tôt ce matin, paisiblement.
Nous sommes très tristes de perdre un homme d’exception et ne pouvons qu’être pleins de gratitude de l’avoir eu comme papa, beau-papa, bon-papa.

De papa van Pierre is deze ochtend rustig heengegaan.
Met veel verdriet verliezen we een man uit de duizend, maar we zijn dankbaar zo'n papa, schoonpapa, opa te hebben gehad.