vendredi 6 décembre 2019

Enfin ensemble!


Nous revoilà enfin ensemble après quatre mois de vie entre parenthèses. 
Pierre s’est débattu comme un lion contre les microbes et l’adversité, Fénix renaissant pour la deuxième fois de ses cendres. Il m’émerveille tous les jours par sa force mentale et son optimisme à toute épreuve.
Le voilà de retour à la maison et tout d’un coup la vie me semble plus légère, plus lumineuse.  Je me demande si je suis bien la même personne.  Son retour à l’effet d’un interrupteur à nouveau actionné.  Ma joie de vivre était en veille, je fonctionnais sur l’éclairage de secours. Je profitais d’une liberté maximale, libre comme le vent de mes horaires, de mes déplacements, de mes activités et pourtant, le cœur gros de vivre une solitude non choisie, habitée au début d’une sérieuse inquiétude sur son sort.   Sept interventions chirurgicales, des semaines de traitement aux antibiotiques, 12 kg de perdus l’avaient complètement mis à plat.  Les deux mois de revalidation chez ses anges préférés ont de nouveau fait des miracles. La mayonnaise a pris, on est reparti !!!
Merci à tous les anges qui ont veillé sur lui et il n’y a pas que ceux de Pellenberg à qui je pense…. Merci à nos familles et amis qui nous ont tous deux soutenus pendant ces longs mois d’épreuve !

Sa toute première sortie fut pour faire nos adieux à notre amie Marieke qui avait pris la clef des champs éternels. Elle reste présente dans nos cœurs et nos pensées, son humour, sa force mentale, son courage, son amitié tendre et drôle à la fois sont gravés en nous à jamais.  Il était prévu un lâcher de papillons à la fin de la cérémonie, mais ce n’est plus la saison des papillons et donc cela n’a pu se faire. Le 31 octobre, deux jours après ses funérailles, un papillon s’est posé près de moi.  Pour moi c’était un message de Marieke pour dire qu’elle était bien arrivée de l’autre côté, là où la lumière ne s’éteint jamais.
Ik denk niet aan wat nog komen zou
Hoe mooi het had kunnen zijn
Ik onthou liever al ben ik in de rouw
Wat prachtig was en fijn
Ik vraag me niet af waarom het was
Dat het noodlot die wonde sneed
Ik onthou liever hoe mooi het leven was
Dan al dat diepe leed
Voor duizelingwekkend groot verdriet
Bestaat geen medicijn
Want we weten maar beseffen niet
Hoe onvoorstelbaar kwetsbaar wij wel zijn
Want magische woorden zijn er niet
Het lot valt ons diep en zwaar
Niets verzacht ons groot verdriet
Dus steunen we mekaar
Al is het gemis zo triest en hard
Wij denken aan elke lach
Die blijft voor eeuwig in ons hart
En troost ons elke dag
Voor duizelingwekkend groot verdriet
Bestaat geen medicijn
Want we weten maar beseffen niet
Hoe onvoorstelbaar kwetsbaar wij wel zijn
Voor duizelingwekkend groot verdriet
Bestaat geen medicijn
Want we weten maar beseffen niet
Hoe onvoorstelbaar kwetsbaar wij wel zijn

(Bart Peeters, Wat nog komen zou)

Souvent nous nous disons que nous sommes des chançards !  L’adversité ne nous épargne pas, mais nous sommes entourés de tant de belles personnes bienveillantes et positives, gentilles et aidantes. Quel cadeau d’avoir de la famille et des amis pareils ! Merci à vous qui lisez ces quelques lignes et qui faites partie de ce cercle lumineux. Sans vous nos vies seraient bien plus sombres ! 

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